Emotions de la sclérose en plaques


Quelles peuvent être les causes émotionnelles de la sclérose en plaques ?

Cette maladie semble être une protection contre la souffrance que peut provoquer une certaine situation ou par rapport à une certaine personne

La personne atteinte de sclérose en plaques perd toute sa souplesse et ne parvient plus à s'adapter à une personne ou à une situation.
C'est comme si quelqu'un jouait avec ses nerfs et une révolte intérieure s'installe contre cette personne.
Ayant dépassé ses limites, elle s'abandonne complètement et ne sait plus de quel côté aller.

Comment Jacques Martel parle de la sclérose en plaques :

"C'est comme si mon corps était piégé, placé dans une cage et de plus en plus limité dans l'enchaînement de ses mouvements. 

Si je suis atteint de sclérose en plaques, je suis généralement affecté par de grandes souffrances me faisant voir la vie avec découragement.

Quelque chose ou quelqu'un me paralyse, je me sens coincé.

J'accepte difficilement les contraintes, spécialement celles qui me proviennent de ma famille.

Je deviens très dur avec mes pensées et je me coupe de mes émotions. 

J'ai de la difficulté à me pardonner et à pardonner aux autres. 
Je peux m'en vouloir d'avoir laissé filer une opportunité.



Je me sens obligé(e) de tout faire moi-même car je suis très perfectionniste et même intransigeant, je refuse de me tromper et j'accepte difficilement de l'aide. La pensée de l'échec me terrorise.

Je crains d'être laissé pour compte, d'être plaqué là. J'ai très peur de l'abandon.

Je peux aussi avoir peur de tomber, autant au sens propre qu'au sens figuré, et craindre que cette chute entraîne la mort. Toutes ces peurs impliquent un déplacement vertical et qui peuvent m'amener à croire que ma vie est en danger peuvent déclencher la sclérose en plaques.

Ce peuvent être la chute d'une échelle, le risque de tomber dans un précipice, la perte abrupte d'altitude dans un avion, quelque chose qui me tombe sur la tête, etc...

D'une façon symbolique, "tomber en amour" ou "tomber enceinte" devient dangereux pour moi.

La chute peut dont être physique, morale ou symbolique. Je trouve toutes ces situations bouleversantes, renversantes et je suis sidéré.

J'ai peur de tomber de très haut ou "que la mort me tombe dessus."
Je peux aussi me sentir dégradé par quelqu'un d'autre ou j'ai peur de perdre mes grades, une position privilégiée par exemple dans mon travail.

J'ai l'impression de ne plus avoir aucun avenir. J'ai peur du lendemain. Quel que soit mon âge, on ne m'autorise pas à avoir des projet, à grandir, à donner mon avis.

Très souvent, je me juge ou je peux juger les autres très sévèrement, ce qui entraîne un grand sentiment de dépréciation, de dévalorisation et de diminution de ma personne.

Lorsque je me sens diminué, rabaissé, j'ai l'impression que la vie m'écrase et j'ai tendance à ramper au lieu de me tenir droit,
Je peux même m'arrêter, m'immobiliser n'ayant plus la force d'avancer, de me mouvoir.



Ainsi, c'est d'abord par mes jambes que la maladie manifeste ses premiers signes et que je peux avoir l'impression d'être écrasé. Être de moins en moins capable de marcher, de me déplacer, de bouger, peut me donner l'impression que je suis plus en sécurité ainsi.

Le fait de ne plus pouvoir avancer peut m'empêcher de faire face à une situation que je veux éviter à tout prix.

Je prends sur mes épaules de réaliser les désirs de ma mère ou de mon père: je deviens "leurs bras et leurs jambes". Je me sens obligé de répondre à leurs attentes. Mais je me rends vite compte que je suis impuissant à jouer ce rôle. J'arrive même à me sentir indigne d'eux.

Alors pour me défendre, je m'oblige à tout contrôler, et à vouloir que tout se passe comme je le veux.

La critique, qui est souvent dirigée vers moi-même, emprisonne ma vie. Je crois que la souffrance fait partie de mon lot de tous les jours et que je ne mérite pas le repos.

Mes efforts pour me dépasser sont constants et, malgré tout, toujours insuffisants.

Mon corps fatigué refuse ainsi de poursuivre cette lutte du plus fort et veut me faire comprendre que je peux aussi avoir besoin des autres et que j'ai à apprendre à faire confiance.

Je résiste au bonheur, je me renie, me dévalorise.

Le fait qu'on m'ait déjà dénigré et abaissé me fait croire que je ne vaux pas grand chose.

Je suis comme un arbre qui plie. Je me sens anéanti.

Je me détruis tellement avec ma pensée que c'est maintenant la maladie qui me détruit.

L'inflammation implique une rage brûlante et très émotionnelle, pouvant affecter toute mon existence. Je peux me questionner : "Est-ce que je souhaite vraiment être libre?"

Je peux inconsciemment, de cette façon, me venger de quelqu'un qui gravite dans mon univers et qui ne m'a pas manifesté assez d'amour!

Cette forme de cage, dans laquelle mon corps se retrouve, me protège peut-être de devoir admettre mes vraies émotions !


En me taisant ainsi, je me sens dans l'obligation d'emprunter certaines routes pour faire plaisir aux autres au lieu d'avancer dans la direction que je veux prendre.

Au lieu d'être dans le mouvement et le changement, je suis dans la stagnation, l'inertie.

Puisque je ne veux plus rien sentir, mes nerfs sensitifs sont atteints. La répression émotionnelle peut me conduire à une incapacité d'aller de l'avant dans mes émotions, entraînant ainsi une confusion musculaire et mentale.

Lorsque je suis atteint de sclérose en plaques, je deviens dépendant des autres. Je deviens comme un enfant qui a besoin de quelqu'un pour s'occuper de ses besoins de base. Je dois m'accrocher aux autres, m'agripper pour ne pas tomber, autant physiquement qu'émotionnellement.

Je dois me demander si mes responsabilités en tant qu'adulte sont trop lourdes à porter.

Je préfère peut-être retourner dans un état de dépendance au lieu de toujours avoir à faire les efforts pour acquérir ou garder ce que je possède.

J'étais tellement bien quand ma mère veillait sur moi... Je la trouvais admirable. Mais je ne verrai plus jamais la douceur de ces yeux... J'ai maintenant l'impression que ma vie est sans cesse agitée, en pleine effervescence.

Mon corps me dit de lâcher prise, de me libérer de mes chaînes. La clé se trouve à l'intérieur de moi.

J'accepte de faire confiance à mon guide intérieur et je reconnais en chacun la présence de ce guide, qui amène chaque personne à agir au mieux de sa connaissance. Je manifeste alors plus de flexibilité et de compréhension."

Ce qu'en dit Lise Bourbeau :

On dit aussi d'une personne sclérosée qu'elle est figée, n'évolue plus. 

Elle désire que quelqu'un la prenne en charge mais elle se force pour ne pas paraître dépendante car elle ne veut pas avouer sa dépendance. 
C'est le genre de personne qui voudrait que tout soit parfait et qui s'en demande beaucoup. 

Elle veut plaire à tout prix. 

Comme elle ne peut y arriver seule à satisfaire cet idéal non réaliste, en devenant handicapée, cette personne se donne une excuse pour ne pas avoir la vie parfaite qu'elle désire. 

Elle a aussi beaucoup de difficulté à accepter que les autres qui en font moins qu'elle, en aient plus qu'elle.

Quel est le blocage mental qui concerne la sclérose en plaques ?

Plus la maladie est grave et plus ton corps t'envoie un message important et urgent. 

Il te dit de laisser sortir ta douceur naturelle et d'arrêter de te durcir, d'être trop sévère envers toi-même et d'avoir des pensées dures envers les autres. 

Donne-toi le droit d'être dépendant au niveau affectif avant de le devenir complètement avec ta maladie.

Lâche prise, tu n'as plus besoin de t'en demander autant. 

Je te suggère de regarder l'idéal de personne que tu essaies d'atteindre et de réaliser que cet idéal est au-delà de tes limites. 

Tu n'as rien à prouver à qui que ce soit. 

Tu n'as plus à entretenir cette grande peur de déplaire qui t'empêche d'être toi-même. 

De plus, cette attitude t'empêche d'évoluer comme ton coeur le désire.

Il se peut fort bien que tu aies tellement été déçu de ta maman si tu es une femme, ou de ton papa si tu es un homme, que tu fais tout maintenant pour ne pas être comme lui ou elle, ce qui a pour effet de trop t'en demander.



L'acceptation et le pardon (surtout envers toi-même pour avoir tant jugé ce parent) peuvent avoir un effet considérablement bénéfique pour ta guérison.

Quelle programmation mentale mettre en place pour modifier ces croyances qui nous font du mal ?

"J'accepte de donner un sens à ma vie. 
Je reprends la maîtrise de ma vie en assument pleinement mes sentiments. 
L'approbation des autres n'est plus nécessaire .

J'accueille les sentiments qui m'habitent car ce sont LES MIENS, ils font partie de moi. 
Je laisse derrière moi les commentaires négatifs qu'on a pu avoir à mon sujet, autant de ma famille que de tout mon entourage. Leur opinion les concerne eux, elle ne dit pas qui je suis, ça LEUR appartient, je me visualise en train de leur retourner leurs propos, je m'en libère.

Je me donne plus de douceur. Je suis le flot de la vie et de ces douceurs, ce qui me permet d'évoluer harmonieusement. 
Je laisse tomber les masques que j'avais mis en place pour plaire aux autres, mais qui n'étaient pas MOI pour laisser transparaître ma lumière intérieure. 
Ma paix intérieure grandit chaque jour."

Josette Sauthier
Nirvana-Santé http://nirvana-sante.blogspot.com

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